Coinbase Global, ainsi que son PDG Brian Armstrong et deux filiales, sont confrontés à une action collective intentée par six de ses utilisateurs.

L’action en justice, enregistrée le 5 mai dans le district nord de la Californie, accuse Coinbase d’inscrire faussement des actifs numériques qui, selon les demandeurs, sont en réalité des titres.

Les crypto-monnaies en question comprennent Solana (SOL), Polygon (MATIC) et d’autres, que les demandeurs estiment devoir être réglementées en tant que «contrats d’investissement» selon les lois sur les titres de l’État.

La plainte souligne que l’accord utilisateur de Coinbase l’identifie comme un «courtier en valeurs mobilières», contredisant sa position publique selon laquelle elle ne traite pas de titres.

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Les demandeurs soutiennent que Coinbase a «sciemment et intentionnellement» violé les lois sur les valeurs mobilières, construisant son modèle économique sur des déclarations trompeuses.

Ils demandent l’annulation complète de leurs transactions et des dommages-intérêts statutaires.

Ce problème juridique s’ajoute à une action en justice existante de la SEC, qui accuse Coinbase de vendre illégalement des actifs de crypto-monnaies.

Cependant, Coinbase conteste ces accusations et fait appel d’une décision de justice qui a permis à l’affaire de la SEC de se poursuivre.

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Dans un autre développement, l’avocat John Deaton, qui mène activement campagne contre la sénatrice Elizabeth Warren, a déposé une requête en soutien à l’appel de Coinbase pour 4 701 clients.

Malgré ces défis, Coinbase a annoncé une augmentation significative de ses revenus au premier trimestre, avec des chiffres atteignant 1,64 milliard de dollars et des revenus de transaction presque triplés à 1,07 milliard de dollars.

Ce succès financier souligne la présence dynamique de Coinbase sur le marché malgré les problèmes juridiques en cours.